Nous rêvons de porter des vêtements de hauts standings pour nous distinguer de la masse. Nous ne nous faisons pas prier pour parcourir les rayons des prêts-à-porter pour nous faire plaisir, surtout que les vêtements deviennent de plus en plus abordables. Mais, nous arrive-t-il de marquer une pause et de nous demander ce que « nos plaisirs » coûtent à la nature et la biodiversité ? Découvrons donc pourquoi nous devons impérativement changer nos murs vestimentaires.
Sommaire
Qu’est-ce que le Fast fashion ?
La fast fashion est la tendance actuelle. Autrefois, nous prenions un temps relativement long pour renouveler nos stocks de vêtements dans les rayons des prêts-à-porter urbains. Aujourd’hui, ce temps s’est considérablement raccourci au point où les stocks sont renouvelés plusieurs fois durant une même saison, parfois au cours d’un même mois. La raison de cette hyper activité, c’est les gros calibres de l’industrie du prêt-à-porter, forts d’impressionnants parcs d’usines (dopés à une chaine de production étendue) avec à la clé de puissants moyens logistiques. Ils misent sur la production extensive des vêtements. Le risque d’avoir des fringues non vendues au terme de la saison devient faible. La clientèle y trouve son compte parce que les habits reflètent mieux les goûts, les tendances du moment et coutent désormais moins cher pour les clients. Aussi, ils n’ont plus forcément besoin d’attendre les soldes d’hiver ou d’été pour apporter un sang neuf à leur garde-robe. Mais, la face cachée de cette industrie de la mode est qu’elle a la particularité d’être parmi des plus polluantes qui existent.
Les vêtements non écologiques, un danger pour l’environnement
Issus d’une industrie qui emploie des fibres naturelles non écologiques et la plupart du temps du textile synthétique difficile à recycler, les vêtements non écologiques inondent les rayons des boutiques de vente. Leur faible coût relatif, leur disponibilité, leur confort, la large gamme de choix qu’ils offrent en termes de type de fibre et de couleur font d’eux les plus en vogue et les plus prisés. En France, les statistiques font état d’une vingtaine de kilogrammes de vêtements par an et par habitant. Le revers de leur utilisation est que tout le processus, de leur confection jusqu’à leur fin de vie, n’est pas exempt de conséquences aussi bien pour les utilisateurs que pour la nature. Les plantes de coton (produites dans des conditions non écologiques et dont les fibres sont largement utilisées dans la confection des vêtements) sont suralimentées par des engrais chimiques, des pesticides et des insecticides, toutes substances polluant allègrement les sols et rendant infertiles. Même les habits confectionnés à base de produits d’origine animale (le cuir par exemple) ne sont pas recommandables. Vous devez savoir que l’élevage des principaux animaux qui fournissent le cuir est responsable des émissions de gaz toxiques (méthane, CO2).
L’autre dessous du cuir est d’abord le processus du tannage qui sollicite des quantités impressionnantes d’eau. Aussi, les émanations chimiques qui résultent de ces processus, pas moins 300 tonnes selon https://www.consoglobe.com/vetement-classique-vs-vetement-biologique-4167-cg, sont aussi souvent déversées dans les cours d’eau sans recevoir de traitement adéquat. Ceci influe sur l’écosystème.
La biodiversité aujourd’hui menacée par nos choix
Pour prendre conscience du danger que représentent les vêtements non écoresponsables, nous nous devons de comprendre comment la nature fonctionne pour changer nos comportements qui menacent son fonctionnement. Comme bien expliqué sur https://sciencesnaturelles.ch/topics/biodiversity/about_biodiversity/bedeutung, la biodiversité peut se définir d’une manière résumée comme étant la richesse quantitative des espèces vivantes (plantes et animaux) qui existent à un instant. Elle est assez importante puisque tous les éléments qui la composent fonctionnent harmonieusement les uns avec les autres. D’où nous parlerons d’une notion de chaîne ou d’interdépendance ! Lorsqu’un élément (aussi insignifiant qu’il puisse paraître aux yeux de l’homme) disparaît complètement du système, son fonctionnement s’en trouve bouleversé. Et donc, tous les autres composants, y compris l’homme, sont touchés.
L’autre caractéristique de la biodiversité est qu’en plus de l’interdépendance de toutes les espèces qui la compose, certaines espèces sont particulièrement fragiles et sensibles aux infimes changements de leurs milieux de vie. Et c’est à ce niveau que les vêtements confectionnés à base de dérivés de pétrole (polyamide, acrylique) nécessitant pratiquement un demi-siècle pour se dégrader sont particulièrement nocifs pour la biodiversité et l’écosystème.
Changer nos habitudes, un impératif !
Le tableau que présente le fast-fashion est noir sur tous les plans et à tous les niveaux. Il sollicite d’énormes ressources en énergie et en eau potable (à l’heure actuelle, la tendance doit être la gestion responsable des ressources naturelles qui ne sont pas inépuisables). Il est en bonne partie également responsable d’autres fléaux tels que l’accélération de la déforestation, les changements climatiques, l’appauvrissement accru des sols. Les insecticides employés à grande échelle pour lutter contre les ravageurs dans la production conventionnelle du coton tuent par exemple les abeilles et insectes pollinisateurs. La disparition des abeilles serait donc néfaste pour la pollinisation des plantes à fleurs : pas de fruits, pas de reproduction des plantes, donc la mort assurée de l’espèce végétale. D’ailleurs, l’environnement immédiat (le sol et les cours d’eau) des usines où sont produits les vêtements est souvent contaminé par les produits de synthèse toxiques sollicités dans leurs confections.
Les ouvriers de ces usines (souvent implantées dans les pays en voie de développement) travaillent dans des conditions exécrables et doivent faire face aux conséquences de leur exposition aux produits chimiques, parmi lesquels figurent des perturbateurs endocriniens, des substances cancérigènes, etc. Bien qu’étant conscientes des risques pour la nature, ces multinationales ne pensent souvent pas à la solution qui pourrait mettre fin au massacre. Elle est pourtant là sous nos yeux.
Le slow fashion, une alternative
Au lieu d’une consommation dangereuse de ressources, elles-mêmes créées par la consommation à l’excès des vêtements, nous pouvons opter pour une consommation plus responsable et plus modérée. Pourquoi remplir la garde-robe à ras bord au moment où très peu des vêtements entassés sont effectivement utilisés ? Ils attendront les prochains soldes pour prendre la direction des décharges, car c’est seulement une infime partie de ces vêtements qui est recyclée. Le reste échouera dans la nature et causera d’inévitables dégâts. Une consommation modérée de vêtements non écologiques est synonyme d’une vente modérée et par ricochet une production modérée. Autrement, nous ferons mieux de choisir ceux qui respectent l’environnement.
Les vêtements écologiques, la panacée !
Les vêtements écologiques, ce sont des vêtements faits à base de matière textile écologique (le Lyocell, le Tencel). Ces matières proviennent des méthodes de culture qui utilisent des produits naturels non toxiques pour l’environnement. Ce sont des techniques de production qui nécessitent beaucoup moins d’eau comparées à la culture conventionnelle. Les vêtements qui en résultent ne contiennent pas des produits toxiques comme les teintures chimiques. Enfin, ce sont des vêtements qui suivent le circuit du commerce équitable pour tous, car le commerce conventionnel tel qu’il se pratique ne profite véritablement pas aux premiers acteurs que sont les producteurs. Or, si ces derniers ne sont pas rétribués à la juste valeur des efforts qu’ils fournissent dans l’agriculture écologique et donc encouragés et accompagnés, ils retomberont dans les mêmes travers de l’agriculture conventionnelle plus facile et pourtant si suicidaire.
En définitive, les vêtements écologiques et éthiques sont des vêtements confectionnés dans des conditions assez respectueuses de la personne humaine, de la biodiversité et de l’environnement. Si vous songez à changer vos habitudes pour la préservation de la biodiversité, pensez donc aux vêtements bio miculibio.com qui ont la particularité d’allier beauté et prix abordables. Porter du bio revient à s’affirmer pour le combat qui est mené pour allier préservation de la nature et beauté.